Pour la Saison 2024/2025, c’est un ancien joueur de la famille Rouge et Verte, Frédéric SERRES qui prend le rôle de Président de l’USP. Revenu au sein de l’USP en 2022 en tant que diregeant, à présent Fréderic devient le 17ième Président, il n'est pas seul, car beaucoup d'anciens joueurs de l'USP comme : Artigo Frédéric, Cazala Philippe, Roussel Denis, Chatonnay Laurent, Larribere Pascal, Gianesin Eric, Pons Romain, Lapene Franck, Dejean Robert, ou encore Allemane Franck, Pauly Frédéric, Trinque Patrick..., le rejoignent dans cette nouvelle aventure, et ainsi qu’un ancien joueur, le vice président Benedetti Marc. Frédéric à fait toute ses "armes" au sein l’US Portet : l’école de rugby, junior, senior, éducateur, entraineur, dirigeant.
Novembre 1922, le premier essai des rugbymen portésiens était inscrit par Antoine Herisson face à la Violette Toulousaine. Sans argent, dans l'incrédulité totale, aidé cependant de sportifs courageux et désintéressés. Quels étaient ces pionniers de la première heure qui dès juin 1922 se retrouvaient presque tous les soirs sur un terrain vague en bordure de Garonne aujourd'hui planté de peupliers. Ce fut les débuts du rugby à Portet sous l'appelation de « Club Atletic Portésien » Ils avaient pour nom : Gabriel Laville, Jean et Joseph Borique, Benet, Laffont, Tamon, Rieumayol, Vivies, Becanne, Nouzies, Pratviel, Segala, Descadeillas, Pujo, Crozade, Vie, Latrobe et bien d'autre. Ils nivelaient le terrain, bouchaient les trous, rasaie les bosses. Les poteaux? Qatre peupliers presque droits faisaient l'affaire et les premiers matches purent débuter. Lors d'un match assez dur, un joueur se distingua Jean Marie Nouzies né en 1895. Solide comme un roc, il atteignit le service militaire. En 1915, il fut expédié à Verdun où il connut les affres de la guerre et reçut la médaille Militaire. Envoyé ensuite en Italie à Revigo, il fut le premier International Portésien au poste de talonneur en 1918 contre l'armée britannique. Le rugby coulait à flots dans les veines des jeunes Portésiens et le sol en terre battue du centre du village au grand dam du voisinage remplaça l'herbe pour les ébats ovaliens de ces jeunes gens. Cependant, pas de club, pas de couleurs mais de l'enthousiasme à revendre pour deux équipes.
Un jeudi de 1926, Lucien Cereza ne supporta plus cette manière sauvage de pratiquer le sport-roi. Il tapa les statuts d'un nouveau club au travers de nombreuses tracasseries administratives et des caractères entiers de ces hommes de la première heure dont le nom est gravé à jamais au fronton du rugby local : Joseph Borieu, Bernard Cans, Paul Bouscatel, Marius Rives, Georges Vinsonneau.
L'Union Sportive Portésienne venait de naitre avec ses nouvelles couleurs « Rouge et Vert ». La compétition allait pouvoir commencer. L' USP n'avait pas encore d'installations propres, qu'importe, les poteaux de rugby allaient fleurir aux quatre coins de la ville, là où se trouvaient quelques terrains herbeux pour accueillir ces jeunes gens en culottes courtes.
Ce fut le Docteur Paumes qui fut le premier à préparer la longue saga des « Vert et Rouge ».
Avènement de Louis Fourmageat - Figure emblématique sur la commune - notre boucher local fut tour à tour Président et Entraineur. Durant son mandat il accepta une fusion avec la Police et le club devient Portet/Police durant deux saisons. En 1949, le club devient Champion des Pyrénées et de France en troisième série.
De 1950 à 1955, Julien Malet lui succéda. Avec son frère François, cet ancien joueur du club, à la tête d'une des plus importante entreprise de Travaux Publics de l'hexagone, mis thermes à la fusion avec la Police dont la plupart des joueurs réintégrèrent par la suite le club voisin : le TAC. Le Club fût bâti avec de jeunes joueurs locaux qui les menèrent à la division Honneur. L'aire de jeu fut le stade de Blaconne qui portait alors le nom évocateur de « l'abattoir » car le stade jouxtait les abattoirs municipaux qui servaient de...vestiaires! Pour les entrainements en nocturne l’USP avait pour entraineur un ancien international du Stade Toulousain Mardel Camel. Sous son mandat, les plus grands clubs mordirent la poussière sur le sol portésien, vaincus par la furia et l'enthousiasme de ces jeunes Portésiens invaincus sur leurs terre.
Après que le Président ait quitté ses fonctions en 1955, le club tomba en sommeil jusqu'en 1962.
En 1962, un grand Monsieur par la taille et la valeur reprit le flambeau : Maurice Chauliac avec qui débuta une nouvelle et belle aventure. Les « Vert et Rouge » furent rebâtis grâce à la volonté et l'enthousiasme de ce chef d'entreprise qui avait su s'entourer d'une équipe merveilleuse dont son ami l'international Henri Foures. Ce fut un mandat florissant pour ce bâtisseur. Sous l'impulsion de Henri Foures et ensuite de Andre Gouze comme entraineurs, les locaux de Maurice faisaient admirer leur jeu et toute leurs qualités rugbystiques au point qu'ils montèrent pour la première fois dans l'histoire du club en Troisième Division, ratant d'un souffle la montée en division supérieure. Au cours de son long mandat, Maurice ne s'arrêta pas aux seules joutes ovaliennes de son club dans les compétitions officielles, on lui doit : un « Intervillages» qui se déroula au stade de Blanconne, la fête de la bière au terrain du Ramier et même l'organisation de voyages en terre ibérique pour y rencontrer une équipe de Barcelone, en Outre-Manche pour encourager l'équipe de France à Twickenham. 17 ans de présidence. De plus Maurice était membre du Comité des Pyrénées de puis 1966. Ces longues années de présidence furent lourdes à porter et tout en restant au sein de l'équipe dirigeante, il passa le flambeau en 1978 à son homme de confiance Felix cuoc.
Durant deux années Felix continua à faire passer le message de son prédécesseur avant de céder sa place, vaincu par la maladie. Le club venait de perdre un homme affable et dévoué, grand serviteur des « Vert et Rouge ».
Des problèmes d'effectifs et une poule très difficile ont eu raison de l'USP qui redescendit dans la compétition régionale et participa au championnat Honneur.
De 1982 à 1986, ce fut un nouveau grand cru avec l'arrivée à la tête du club de André Fontanelle. Ancien joueur d'un club du Tarn et Garonne, sous son mandat, ceux furent le juniors entrainés par le tandem Raynaud/Giraldou qui lui apportèrent de grandes satisfactions avec le titre Pyrénéen et en point d'orgue le titre National « Danet » en 1983. Au sein de cette équipe un joueur montrit déjà le bout de son nez Christophe Deylaud, joueur prestigieux. En 1984, il participa d'ailleurs à la remontée du club en troisième division, durant quatre ans on a pu apprécier la rigueur et le travail accompli par André et sa merveilleuse équipe.
Par la suite, une courte apparition d'un autre ancien joueur Pierre Cassignol qui rebâtit une équipe dirigeante et poursuivit le maintien à flots du navire « Vert et Rouge». Ce fut également l'année du soixantenaire du club au cours d'une journée qui marquera l'esprit de tous. Christophe Deylaud avait emmené le bouclier de Brennus conquis par son nouveau club le glorieux Stade Toulousain, des joueurs du Stade Toulousain, de Blagnac et de Colomiers étaient présents pour une rencontre amicale avec la phalange locale.
Le deuxième ligne de l'équipe « réserve » Philippe Garrigues lui succéda. Assureur de son métier, son «contrat» avec les joueurs fut clair «tenter la montée en Deuxième Division ». Pari tenu et Philippe fut le premier Président du club à avoir atteint cet objectif.
En 1990, une innovation qui a tendance à se généraliser dans les clubs : la co-présidence. À Portet, elle fut inaugurée par Marcel Castro et Orféo Balsarin : le mélange de la passion et de la technologie, avec un seul amour, le Rugby. Marcel un homme neuf qui avait une ambition bien légitime la montée dans le groupe «B». Pour y arriver, Marcel n'avait ménagé ni son temps ni sa peine. Aidé par son compère Orféo qui, en tant qu'ancien joueur de haut niveau, connaissait tous les rouages du monde d'Ovalie. Ce furent deux années bénéfiques.
Ainsi, en 1992 Marcel poursuivit seul sa mission, mais son enthousiasme débordant ne fut pas toujours bien récompensé. Il faut saluer cet homme généreux qui durant son mandat s'est toujours battu pour aider ses joueurs dont il partageait joies et peines. Sous son mandat il aura fêter le titre National juniors « Ufolep ».
1994 fut une nouvelle année bicéphale entre Marcel CASTRO et cette fois Henri Foures l'autre gloire locale. Puis en 1995, Henri Foures géra seul le club qui redescendit en Troisème Division.
Louis Dominguez, ancien joueur et Pierre Sentenac dirigent en duo la première année, puis Louis Dominguez resta seul au commandes jusqu’en 1999.
Une nouvelle équipe dirigeante (un grand nombre de parents de joueurs) prend en charge les destinées du club avec à la tête Paul Helluy et Gérard Montaut. L'équipe 1 retrouve la fédérale 3 mais le retour en fédéral 3 sera éphémère etl'USP redescendra en Honneur.
Gilles Escaffit assure une présidence difficile marquée par de séries soucis financiers et une non qualification au niveau sportif.
En 2003, devant le risque de mise en sommeil du club, Marcel Castro reprend les rênes de l'USP, avec l'ancienne équipe dirigeante, bien soutenu par Claude Gianesin, Robert Mantovani, Orféo Balsarin et Ginette Dupuy à la trésorerie. Deux jeunes entraineurs Frédéric Saint-Martin et Vincent Buero qualifient l'équipe 1 dès la première année. La remontée en fédérale 3 est manquée de peu contre Argelès-Gazost . S'en suivront deux années plus moyennes sportivement parlant.
Par la suite, un ancien joueur, Cédric Barbe devient le plus jeune président de l’USP bien assisté à ses débuts par Robert Mantovani toujours présent. Les responsabilités de l'entrainement sont confiés à Michel Alarcon et Marc Coeurveillé la première année, puis au tandem Jean Arnaudin et Thierry San Roma pour les trois années suivantes. Les deux équipes séniors se qualifient deux fois pour les phases finales du championnat des Pyrénées. A noter durant cette période les excellents résultats des jeunes cadets et juniors respectivement champions Petit Sud, champion Phliponeau Grand Sud en 2009 et deux fois finalistes du championnat de France en 2010 et 2011. Par ailleurs, sous l'impulsion de Cédric Barbe, l'école de rugby commence à se structurer.
En 2003, devant le risque de mise en sommeil du club, Marcel Castro reprend les rênes de l'USP, avec l'ancienne équipe dirigeante, bien soutenu par Claude Gianesin, Robert Mantovani, Orféo Balsarin et Ginette Dupuy à la trésorerie. Deux jeunes entraineurs Frédéric Saint-Martin et Vincent Buero qualifient l'équipe 1 dès la première année. La remontée en fédérale 3 est manquée de peu contre Argelès-Gazost . S'en suivront deux années plus moyennes sportivement parlant.
Par la suite, un ancien joueur, Cédric Barbe devient le plus jeune président de l’USP bien assisté à ses débuts par Robert Mantovani toujours présent. Les responsabilités de l'entrainement sont confiés à Michel Alarcon et Marc Coeurveillé la première année, puis au tandem Jean Arnaudin et Thierry San Roma pour les trois années suivantes. Les deux équipes séniors se qualifient deux fois pour les phases finales du championnat des Pyrénées. A noter durant cette période les excellents résultats des jeunes cadets et juniors respectivement champions Petit Sud, champion Phliponeau Grand Sud en 2009 et deux fois finalistes du championnat de France en 2010 et 2011. Par ailleurs, sous l'impulsion de Cédric Barbe, l'école de rugby commence à se structurer.
En 2010, Cédric Barbe est rejoint à la tête de l'USP par Philippe Panabière issu de l'école de rugby. Les ex-entraineurs des juniors Pascal Villeroux, Patrick Bruno et Pierre Maurice dirigent désormais les séniors. La saison est difficile avec un effectif limité et une descente probable en Promotion Honneur. Sur la lancée de l'école de rugby poursuit sa structuration et un nouveau Comité Directeur est élu le 26 mai 2011.
Philippe Panabière est élu président, li s'entoure d'une équipe jeune et dynamique. Cette nouvelle équipe poursuit le travail de structuration du club avec la modification des statuts et la création d'un règlement intérieur. Elle initie également le rapprochement des écoles de rugby de Roques et de Roquettes et aboutie à la création de l'Entente du Confluent en 2012. En 2011-2012, le club nouvellement structuré est sacré double-champion des Pyrénées en Promotion d'Honneur, équipe première et réserve. Ce doublé historique permet au club de remonter immédiatement en Honneur. La saison suivante, l'objectif de qualification est obtenu à l'arraché lors du demier match de la phase de qualification à domicile. Cette dernière saison montre le rehaussement du niveau de jeu dans cette catégorie Honneur avec de plus en plus d'anciens pensionnaires de fédérale 3 qui vienne en grossir les effectifs. Une nouvelle politique sportive et de développement est initiée.
Aujourd'hui on peut saluer les efforts de Fred Pauly, un ancien joueur et entraineur qui a repris en mains les destinées du club et grâce à ses efforts et son amour pour le club, il a réussi à remobiliser de nombreux anciens qui ont redonné une vie aux « vert et rouge ». Le but est désormais de regagner la division Honneur.